Le dilemme de la femme marocaine : le pouvoir par la maternité ou l'équilibre par l'émancipation
Auteur / Autrice : | Naïma Chikhaoui |
Direction : | Robert Cresswell |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ethnologie |
Date : | Soutenance en 1991 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Jury : | Président / Présidente : Louis-Vincent Thomas |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Maffesoli, Colette Pétonnet, Robert Cresswell |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La femme marocaine souffre les maux d'une société de discrimination sexuelle. Différents facteurs interviennent pour la maintenir dans une condition d'être mineur, souvent dévalorise : structures sociales patriarcales, société de classes a conditions économico-politiques dérisoires. . . Mais le facteur le plus puissant et influent est celui socio-culturel lourd d'héritage religieux-culturel archaïque et ségrégationniste quant aux rapports des sexes. Le socio-culturel qui gère la répartition dichotomique des rôles sexuels est opérationnel et efficace par l'enculturation et le conditionnement psychologique par une socialisation sexiste dès la petite enfance. Ainsi notre problématique dans cette recherche est la suivante : le rapport homme -femme dans la société marocaine, pourrait n'être que la projection du rapport mère-fils. Ce rapport étant déséquilibré (homme dominant, femme soumise), traduit un rapport mère-fils aliénant, responsable de ce déséquilibre. Le garçon apprend a être misogyne, la fille apprend à être soumise. C'est la mère qui veille sur cet apprentissage. La femme crée en partie la misogynie de l'homme. L’approche complémentariste ''deverienne'', alliant conception ethnologique et psychanalytique aide à cerner ces différents facteurs dans leur complexité.