Auteur / Autrice : | Sophia Mergiali |
Direction : | Hélène Ahrweiler |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 1991 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Résumé
La dernière phase de l'histoire de Byzance (1261-1453), coïncide avec un grand essor intellectuel connu comme la "seconde renaissance byzantine". Amorcé sous l'empire de Nicée (1204-1261), ce second grand renouveau de l'intérêt pour l'antiquité grecque s'épanouira au long de l'époque des paléologues, en dépit du repli politique, militaire, social et économique, pour léguer ses conceptions et certains de ses aspects a la renaissance italienne. Bien que le rôle de l'éducation dans l'ascension sociale est primordial, celle-ci, laissée à l'initiative personnelle ou privée, ne fait pas l'objet de règlementation officielle. En fait, la portée du rôle de l'empereur et du patriarche en tant que principaux promoteurs de l'enseignement et de la culture est limitée et concerne uniquement la capitale. Comme aux siècles précédents le cycle de l'éducation comporte trois étapes (hiera grammata, enkyklios paideia et enseignement de haut niveau) qui ne sont parcourues jusqu'au but que par une classe sociale aspirant au pouvoir public ou ecclésiastique sinon par des individus qui visent à la notoriété intellectuelle. Or, pour la grande majorité l'enseignement reste attaché aux matières qui ont une application directe la vie publique, notamment la grammaire, la poésie et la rhétorique. . .