L'évolution du Fonds européen de développement prévu par les conventions de Yaoundé et de Lomé
Auteur / Autrice : | Jean-Pierre Ndoung |
Direction : | Laurent Lucchini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance en 1991 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Lors de l'institution d'un ''marché commun'' entre les états membres originels de la communauté économique européenne, certains parmi eux entretenaient encore des ''relations privilégiées'' issues de la colonisation, avec certains pays et territoires d'outre-mer. Cependant, ni une intégration totale, ni une exclusion complète ne pouvant être raisonnablement envisagées dans la future ''union douanière'', il sera réservé à ces pays et territoires, une place particulière qui forme la quatrième partie du traité de Rome. Cette partie comprenait notamment, des mesures commerciales et surtout un volet financier destinés à aider ces pays et territoires à sortir de l'ornière du sous-développement. Elle prévoyait également la conclusion d'une convention d'application au traité de Rome. De cette convention naitra alors le fonds de développement pour les pays et territoires d'outre-mer. À l'issue de la période d'application de cette convention, 2 conventions dites de Yaoundé prendront le relais et seront elles-mêmes succédées par des conventions dites de Lomé. Chacune de ces conventions successives instituera un fonds européen de développement. C'est alors de l'évolution de cet instrument financier dont il est question dans ce sujet.