La répartition des compétences entre le juge administratif et le juge ordinaire en France, en Italie et en Espagne
Auteur / Autrice : | Alberto Codogni |
Direction : | Directeur de thèse inconnu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance en 1991 |
Etablissement(s) : | Nice |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le principe de séparation, tel qu'il est interprété en France, amène à confier le contentieux administratif à un juge autre que le juge ordinaire : à savoir, le juge administratif. En Italie, après une phase historique caractérisée (selon le principe d'unité de juridiction) par l'abolition du contentieux administratif, on rétablit la juridiction administrative ; se réalise ainsi un système de justice assez proche du système français. En Espagne, à la suite de divers changements, on parvient à fonder une organisation juridictionnelle ou les deux juges, quoique distincts (mais non ''séparés''), se trouvent ''unis'' dans le même pouvoir judiciaire. La France et, plus encore, l’Espagne, s'en tiennent au principe du lien de la compétence avec le fond : le juge administratif connait des litiges de droit administratif et le juge ordinaire de ceux de droit commun. L’Italie distingue les droits subjectifs des intérêts légitimes : les premiers relèvent du juge ordinaire et les seconds du juge administratif; mais les solutions concrètes sont assez analogues à celles des deux autres pays. En France et en Espagne les conflits de compétence sont résolus par une juridiction mixte ''paritaire'', en Italie par la cour de cassation.