Le parler Ngbaka Minagende, langue oubanguienne du Zaire : unités de base, prédication et énonciation
Auteur / Autrice : | Sylvie Grand’Eury |
Direction : | Fernand Carton |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance en 1991 |
Etablissement(s) : | Nancy 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objet de notre travail est de démontrer que les supports thématiques assurent la cohérence de la langue, analysée sur le plan phonologique et grammatical. Cette cohérence est la résultante de deux phénomènes conjoints et complémentaires: la prédication et l'énonciation. Après plusieurs séjours d'investigation sur le terrain, notre choix pour la restitution des informations s'est arrêté sur le modèle d'Emilio Bonvini élabore lors de la description du Kasim. - l'ensemble de la matière se divise en deux parties: 1. Description des unités de base, qui met en place les principaux supports et les outils qui permettent à la langue d'exister et d'être reconnue comme telle : présentation des principales données ethnolinguistiques et linguistiques de l'ethnie, phonologie et phonétique du domaine segmental et tonétique, et tonologie du domaine mélodique. 2. Prédication et énonciation. Sont examinés ensuite les principaux phénomènes predic. Et non prédicatifs, en tant qu'éléments structurels au sein du schème et dans les séquences de schèmes (morphosyntaxe), ainsi que les phénomènes opératoires de la prédication et de l'énonciation, en relation avec le verbal et le nominal, l'énonce et ses variations. Nous concluons en déterminant dans quelle mesure le choix de fonder cette morphosyntaxe sur une théorie linguistique constitue un procédé qui met en évidence la richesse de la langue ngbaka, richesse qui n'aurait pu être perçue de la même manière avec une méthode d'analyse traditionnelle.