La relationnalité de l'être ou le pouvoir de faire être : ses implications dans la théorie de la connaissance, en ontologie, en éthique et en religion : essai de philosophie et de théologie relationnelles : l'évangile né de l'existentialité juive
Auteur / Autrice : | Joseph Duponcheele |
Direction : | Alain Gouhier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 1991 |
Etablissement(s) : | Nancy 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Parce que l'homme est, constitutivement en la perfection de son être spirituel, oriente a être activement conscient d'autres personnes distinctes de lui, il est porte aussi en raison de la finitude de cette perfection, a se comprendre en se projetant indument en un "statut d'objectivité", en lequel il méconnait alors son propre statut de sujet oriente tel, selon son être, à l'altérité. De la conscience objectivant découle malencontreusement une intelligence de la réalité par le postulat unitariste, selon lequel l'idée de perfection du réel implique l'idée d'une unité indivise simple pour existe en perfection, et que la ou le réel doit être reconnu comme comportant des distinctions entre des êtres et des entre eux, il y a nécessairement imperfection ou finitude. Ce postulat, inadéquat au réel, puisqu'il n'y a aucun être de conscience et de liberté sans altérité en égalité de nature, doit être remplacé par son contradictoire, à savoir : il moins une forme de relation entre des êtres uns en eux-mêmes et distincts entre eux, qui est une perfection transcendant dans le cours de l'histoire, la pensée grecque, qui posa la question de l'être en sa totalité, imposa en même temps à notre idée du réel un statut objectif, lequel ne pouvait alors qu'être régi par le postulat unitariste, en lequel toute s'éteint. L’ombre d'une certaine lecture de Parménide, à travers Platon, Aristote, Descartes et même Hegel, est toujours actuelle. La pensée hébraïque et juive, au contraire, a vécu et vit le réel, non comme une totalité objectivée qui l'inclue dissout, mais comme une relation première dont elle est un des termes. Elle reconnait dieu en son unité transcendante unique par rapport à elle, mais ce dieu est aussi son créateur et son partenaire en alliance pour parfaire l'histoire et pose cependant pas la question du fondement ontologique d'une telle relation d'alliance. Une étape reste donc à franchir d'une part une pensée philosophique, accédant à la maturité réflexive, ne manquera pas de se poser cette question.