Contribution à l’étude des mécanismes d’interférences chimiques dans un plasma H. F. D'analyse
Auteur / Autrice : | Ahmed Amin Sikilli |
Direction : | Jacques Robin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie et physicochimie de la matière |
Date : | Soutenance en 1991 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LPI - Laboratoire de Physique Industrielle (1961-1982) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les plasmas H. F. Utilisés comme sources de radiation en spectrométrie d'émission atomique étaient considérés comme exempts d'interférences chimiques grâce à leurs températures élevées (au-dessus de 7000 K). Or certaines anomalies ont été signalées dans le cas du chrome où celui-ci sous différentes formes chimiques et à concentration égale donne un signal analytique différent. Le phénomène a été mis en évidence sur une installation d'analyte dotée d'un système de nébulisation ultrasonique et il dépend de plusieurs facteurs : énergie de la raie, zone d'observation, la matrice, temps de séjour. . . L'étude comparative avec une nébulisation pneumatique n'a pas fait apparaître d'effet semblable. Par contre, en évaporant préalablement l'aérosol ultrasonique, l'effet de valence s'est trouvé supprimé : le phénomène est lié à l'état physique dans lequel l'aérosol se trouve lorsqu'il parvient dans le plasma. Le caractère ''occasionnel'' du phénomène en question dans le cas d'une nébulisation pneumatique s'explique par le fait qu'en fonction du rendement du nébuliseur et de la chambre de nébulisation on peut observer des aérosols liquides comme des aérosols secs, l'eau étant dans ce dernier cas sous forme vapeur. En conclusion, équiper l'installation d'analyse par un système d'évaporation préalable, est un moyen efficace pour minimiser les phénomènes dus à la valence de l'élément.