Endommagement de métaux à matrice ductile en traction quasi statique et dynamique
Auteur / Autrice : | Christian Dumont |
Direction : | Christophe Levaillant |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences appliquées |
Date : | Soutenance en 1991 |
Etablissement(s) : | Paris, ENMP |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nous proposons d'étendre les données de la littérature concernant l'endommagement, au cas des grandes déformations et pour des vitesses de déformations dynamiques. Pour cela, nous avons réalise des essais de traction dynamiques sur des éprouvettes axisymétriques entaillées a partir d'un dispositif expérimental de type arbalète. Deux matériaux modèles a matrice cuivre ont été élabores, dans lesquels des inclusions molles de plomb pour l'un ou dures d'alumine pour l'autre ont été volontairement rajoutées. A titre de référence, nous avons également entrepris des essais de traction quasi statiques. Enfin, des essais sur des éprouvettes lisses ont permis de déterminer la rhéologie pour chaque matériau et pour chaque régime de vitesses de déformation. Des simulations numériques mono et bidimensionnelles prenant en compte les effets d'inertie ont aide au dépouillement et à la compréhension du déroulement des essais. Les valeurs des paramètres mécaniques locaux alors obtenus ont été confrontées à une analyse quantitative et statistique de l'endommagement sur des éprouvettes rompues. Nous n'avons pas note d'influence du domaine de vitesse de déformation ou de la triaxialite des contraintes sur les mécanismes d'endommagement. Ce résultat en ce qui concerne ce dernier paramètre est en contradiction avec ceux de l'approche global de la rupture. Cette différence s'interprète pour l'alliage cuivre plomb par une déformation locale critique et donc une porosité critique et donc une porosité critique a rupture. On retrouve également une porosité critique a rupture pour le composite cuivre alumine