Mise au point du sérotypage par anticorps monoclonaux de Chlamydia trachomatis : intérêt dans une étude épidémiologique
Auteur / Autrice : | Thierry Moncan |
Direction : | Jeanne Orfila |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie Enzymatique, Bioconversion et Microbilogie |
Date : | Soutenance en 1991 |
Etablissement(s) : | Compiègne |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'ingénieur (Compiègne) |
Mots clés
Résumé
L'utilisation d'un ensemble de 17 anticorps monoclonaux a permis de déterminer par le test en microimmunofluorescence, le sérovar de 112 souches de Chlamydia trachomatis. Ces souches ont été isolées à partir de 199 prélèvements cliniques (d'origine urogénitale, oculaire et ganglionnaire) en France (Amiens (112), Brest (1), Nantes (19) et Nancy (29), au Cameroun (Yaoundé (16), en Italie (Parme (25) et au Portugal (Lisbonne (7)). Afin de pouvoir sérotyper ces souches, l'enrichissement des isolements cliniques a été nécessaire. La culture a été optimisée par l'utilisation d'ultrasons, et une méthode performante de préparation des Chlamydia pour le test en microimmunofluorescence a été développée. Le sérotypage a montré que le sérovar le plus fréquent est le sérovar E (60,7%) suivi par F (15,2%), D (8%), J; K (3,6%), Ba (2,7%), H, I (1,8%) et L3 (0,9%). Deux sérovars ont été détectés dans deux cas (deux FG). Une méthode de double marquage à l'aide de complexes immuns fluorescents purifiés a été développée afin de démontrer l'existence d'une infection mixte (dans ces deux cas). Les résultats du sérotypage montrent que le sérovar représente un marqueur épidémiologique efficace. De plus, la répartition des sérovars de Chlamydia trachomatis dans cette étude, est caractérisée par une fréquence beaucoup plus élevée du sérovar E que celles observées dans d'autres études européennes et américaines (USA).