Auteur / Autrice : | Edwige Khaznadar |
Direction : | Andrée Borillo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Linguistique |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
A la recherche du fonctionnements morphologique de l'alternance en genre en francais, les adjectifs et les noms communs de personnes peuvent etre classes principalement en bivalents en -e, bivalents a finale graphique varia- bles et termes a finale divergente selon le genre. Le non-enregistre- ment lexicographique de l'alternance reguliere concerne 27% des noms. En ancien francais apparait le role stabilisant de la finale feminine. En francais fondamental, apparait la permanence de la mixite bivalence/ alternance du systeme, et le frein de l'usage pour les noms feminins de fonctions d'autorite. L'aspect psychologique et sociologique du proble- me se voit dans les grammaires du 16e s. A nos jours, basees sur le postulat non verifie du masculin forme premiere, ce qui produit une des- cription incoherents du systeme et conduit en grammaire structurale a fausser le raisonnement sur ce qu'est le genre marque. Le refus de l'al- ternance reguliere pour les noms de profession est illustre par la posi- tion de l'academie francaise en 1984, marquee par l'affectivite. La fin du travail est un essai, d'objectivation du discours sur le genre, afin de degager l'enseignement scolaire d'un conditionnement prejudiciable a la logique, a la syntaxe, et au libre fonctionnement linguistique de la denomination feminine, en rendant au masculin son exactitude semantique.