Environnement post-opératoire, greffes intrahippocampiques et restauration fonctionnelle après lésions de la formation hippocampique chez le rat : faits, facteurs et hypothèses
Auteur / Autrice : | Christian Kelche |
Direction : | Bruno Will |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et fondamentales appliquées |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Université Louis Pasteur (Strasbourg) (1971-2008) |
Résumé
Dans la première partie, les effets de l'environnement post-opératoire sur la récupération fonctionnelle après lésions hippocampiques ont été étudié chez le rat dans diverses taches d'apprentissage et de mémoire. Certains déficits induits par les lésions de l'hippocampe dorsal sont atténués, voire même corrigés par des conditions d'élevage post-opératoire enrichies. Cependant, cette action est fonction, à la fois du site lésionnel dans la formation hippocampique et aussi de la tache comportementale. Nous avons montré, par des études neurocytologiques que l'environnement peut affecter la connectivité synaptique dans des aires partiellement déafférentées et éloignées du site lésionnel. Il existe certaines corrélations entre les résultats comportementaux et neurocytologiques. Dans la deuxième partie, les effets de greffes nerveuses embryonnaires pratiquées dans l'hippocampe partiellement ou massivement privé de ses voies septo-hippocampiques dorsales ont été déterminés chez le rat, sur les plans histologique et comportemental. Nos données suggèrent que la fonctionnalité des greffes septales intrahippocampiques pourrait dépendre du type de lésion réalisée et du traitement pharmacologique associe et que l'implantation d'une telle greffe ne se traduit pas forcement par des effets comportementaux bénéfiques et/ou durables, même lorsque les cellules greffées survivent à long terme et fournissent une nouvelle innervation cholinergique a l'hippocampe. Dans le cas ou ni l'environnement, ni la greffe n'entrainent, soit aucune amélioration comportementale, soit une amélioration partielle ou transitoire, nous avons montre, dans la dernière partie que, sous certaines conditions, les deux facteurs ensemble peuvent favoriser une restauration comportementale partielle.