Activite de la lipoproteine lipase et de la lipase hepatique sur les emulsions lipidiques parenterales. Influence d'une infection bacterienne
Auteur / Autrice : | Zahia Meraihi |
Direction : | Bernard Canguilhem, André Bach |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et fondamentales appliquées |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Université Louis Pasteur (Strasbourg) (1971-2008) |
Résumé
L'incorporation de lipides, sous forme d'emulsion, dans une nutrition parenterale est necessaire pour couvrir les besoins energetiques et plastiques des malades. Dans la circulation sanguine, les particules de triacylglycerols (tg), stabilisees par des phospholipides (pl), captent des apolipoproteines, puis sont hydrolysees par la lipoproteine lipase (lpl) des tissus extrahepatiques et par la lipase hepatique (hl). L'etude, chez le rat, a montre que l'activite des enzymes augmente lorsque la taille des particules diminue ou que le rapport pl/tg diminue. L'exces de pl non lie aux particules riches en tg est sous forme de petites particules contenant des traces de tg et de sterols. Appelee mesophase, cette fractin est faiblement hydrolysee par la lpl, un peu plus par la hl. Pour son hydrolyse maximale, la presence d'apo-cii (lpl) et d'albumine (lpl et hl) est necessaire. La mesophase est aussi inhibitrice des deux enzymes; elle se fixe sur un site different de celui de l'apo-cii et provoque une inhibition de type incompetitif. L'hydrolyse, mais aussi l'epuratin, des tg a chaines moyennes (mct, a base de c8-c10) est plus rapide que celle des tg a chaines longues (lct). En passant des lct aux mct/lct, l'affinite enzymatique est peu modifiee, mais la vitesse maximale augmente. Au cours d'une infectin (bacterie gram positif ou negatif) ou d'une inflammation, l'activite des enzymes diminuent; les mct/lct sont neanmoins hydrolyses plus vite que les lct. Comme de plus, les c8-c10 sont oxydes rapidement, le malade dispose plus rapidement de l'energie lipidique lorsqu'il est perfuse avec des mct/lct, ce qui peut ralentir le catabolisme proteique