Thèse soutenue

Étude du polymorphisme de l'hormone de croissance (gh) chez la truite arc-en-ciel (oncorhynchus mykiss)

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Auteur / Autrice : Ping-De Niu
Direction : Patrick Jego
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques
Date : Soutenance en 1990
Etablissement(s) : Rennes 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Nous nous étions fixes, comme but de ce travail effectué chez la truite arc-en-ciel (oncorhynchus mykiss), la mise en évidence des différentes formes de la gh hypophysaire et sérique et d'en connaître les caractéristiques biochimiques et biologiques. Dans un premier temps, nous avons mis au point un dosage des igf de truite, afin d'étudier la stimulation de la sécrétion d'igf hépatocytaire par les différentes formes de gh. Ce dosage, qui utilise la protéine porteuse sérique comme ligand, est très spécifique de l'igf1 et de l'igf2 et ne reconnaît ni l'insuline ni les différentes hormones hypophysaires testées. Après l'incubation qui a lieu à l'équilibre, la séparation entre l'#1#2#5i-rhigf1 libre et liée est obtenue par du charbon actif. Dans ces conditions, la sensibilité obtenue (ed#9#0) est de 0,40 ng/ml. Dans les échantillons à doser, pour séparer les igf de leur protéine de liaison, nous proposons une technique plus rapide que celles traditionnellement utilisées, basée sur l'utilisation d'un gel échangeur de cation (sp sephadex c-25) incubé directement avec l'échantillon. Les rendements d'extraction ainsi obtenus sont environ 90%. En utilisant ce dosage, nous avons montré qu'in vivo, la gh bovine était capable d'augmenter les niveaux d'igf plasmatique chez la truite. Par contre les expériences in vitro, n'ont pas permis de visualiser l'effet stimulant de la gh sur la sécrétion d'igf par des hépatocytes en culture. Des améliorations sont necessaires pour rendre opérationnel ce test d'activité biologique de gh. En utilisant la combinaison de trois techniques (chromatographie, électrophorèse et electrofocalisation), nous avons montré que, comme chez les mammifères, la gh de truite était présente sous plusieurs formes. Dans l'hypophyse comme dans le sérum, la forme monomérique réduite 23 kd représente au moins 80% de l'activité immunologique totale.