La réceptivité des sols aux fusarioses de la pomme de terre : mécanismes de résistance à fusarium solani var. coeruleum
Auteur / Autrice : | Azucena Ridao |
Direction : | Bernard Tivoli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les champignons du genre fusarium figurent parmi les principaux agents de pourriture sèche des tubercules de pomme de terre. Les sols présentent différents niveaux de réceptivité a f. Solani var. Coeruleum qui constitue une espèce très répandue aussi bien en France qu'en Argentine. L'inoculum dans le sol sensible se stabilise sous forme de chlamydospores ; à l'inverse, dans le sol résistant, l'inoculum disparaît à la suite d'une autolyse cellulaire importante. L'élimination de la microflore par autoclavage ne lève pas la résistance du sol. Le sol résistant est caracterisé par un ph particulièrement bas (ph=4). La résistance du sol est levée à partir de ph 5 par le chaulage (apport de caco#3). La concentration en aluminium monomère est supérieure dans le sol résistant que dans le sol sensible. Des extraits aqueux sont utilisés pour démontrer la participation de al#3#+ dans le phenomene de resistance. Ainsi, la fongitoxicite est eliminee par precipitation de l'aluminium en augmentant le ph des solutions ou par complexation en ajoutant du fluor. A l'inverse, les extraits du sol sensible dans lesquels de l'aluminium est ajouté, inhibent la germination du champignon.