Étude de la biocénose parasitaire des pucerons des céréales dans le bassin de Rennes : cas particulier d'aphidius uzbekistanicus luz
Auteur / Autrice : | Liliane Krespi |
Direction : | Jean-Pierre Nénon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les principaux résultats obtenus sur la biologie des parasitoïdes des pucerons des céréales dans le bassin de Rennes et plus particulierement du plus important d'entre eux, aphidius uzbekistanicus sont les suivants : aphidius uzbekistanicus se maintient de facon continue au cours de l'année, sur l'une ou l'autre des trois espèces de pucerons par differents mécanismes dont l'importance peut varier et une certaine proportion de la population necessite une durée de développement plus longue, en hiver comme en été. En conditions contrôlées et sous une faible densité parasitaire, les arrêts de développement n'affectent que 4% de la population d'a. Uzbekistanicus. Par contre, des arrêts de développement peuvent affecter une fraction importante de parasitoïdes dans les cages d'élevage, a 20#oc/16 h. La densité des parasitoïdes adultes qui provoque un superparasitisme paraît jouer un rôle important dans le déterminisme de ce phénomène dans leur descendance. L'impact de deux pyréthrinoïdes et d'un organophosphore a été évalué au champ et au laboratoire. Les parasitoïdes en fin de développement paraissent protégés à l'intérieur de la momie. Il n'en est pas de même pour les jeunes stades et le stade adulte. L'effet des insecticides sur ce dernier stade peut être immediat ou différé. Dans ce dernier cas, on observe une diminution de leur fécondité et une sex ratio désequilibrée en faveur des mâles à la génération suivante lorsqu'elle existe. Les divers mécanismes de survie développée par a. Uzbekistanicus sont complexes : le parasitoïde est adapté au cycle de ses hôtes locaux et manifeste une grande variabilité dans sa reponse individuelle sous nos climats, ce qui constitue une des clefs de sa survie. L'espèce se maintient continuellement dans les mêmes biotopes que ses hôtes, ce qui favorise la régulation de leurs populations. La sauvegarde des biocénoses céréalières passe par une meilleure gestion.