Le parasitisme de la cochenille du manioc par l'encyrtidae epidinocarsis lopezi : un exemple d'interactions hote-parasitoide chez les insectes
Auteur / Autrice : | Yvon Iziquel |
Direction : | Jean-Pierre Nénon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Résumé
Les etudes entreprises ont concerne divers aspects de l'interaction hote-parasitoide chez le couple cochenille du manioc epidinocarsis lopezi. Le parasitoide opere une selection vis-a-vis des stades de l'hote tant dans l'accomplissement de l'acte du parasitisme que de la piqure nutritionnelle. Une femelle d'e. Lopezi reconnait les cochenilles qu'elle a parasite depuis peu. Le marquage, externe, est probablement de nature chimique. D'autres mecanismes viennent en complement de la capacite discriminatoire pour limiter l'intensite du superparasitisme: la faculte pour la femelle d'adapter sa ponte a la densite de l'hote et la reaction de defense de la cochenille. Les larves du parasitoide en developpement dans un meme hote sont toutes encapsulees a l'exception d'une seule. Un nombre croissant d'ufs de l'hymenoptere avorte lorsque l'intensite du superparasitisme augmente. Le taux intrinseque d'accroissement naturel d'e. Lopezi, determine a 26#oc, est semblable a celui de la cochenille. Une etude au champ menee dans deux localites differentes du congo a montre que le retour des pluies joue probablement le role de declencheur dans l'initiation de la pullulation du ravageur. E. Lopezi n'a pas affecte de maniere significative la dynamique de populations de la cochenille. Huit especes d'hyperparasites indigenes occasionnent au parasitoide primaire une forte mortalite (70 a 100%), qui limite ses facultes d'expansion. En conclusion, nous dressons le bilan des travaux publies sur e. Lopezi et tentons de discuter de son role dans la regulation des populations de la cochenille du manioc en afrique