Thèse soutenue

Contibution à l'étude du contrôle de la secretion de prolactine et de l'expression de ce genre chez la truite arc-en-ciel (oncorhyncus mykiss)

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Auteur / Autrice : Pascale Le Goff
Direction : Yves Valotaire
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques
Date : Soutenance en 1990
Etablissement(s) : Rennes 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'adnc de la prolactine de truite arc-en-ciel a récemment été cloné et séquencé (Mercier et al. 1989). Il s'hybride avec un arnm de 1,3 kb. Un second arnm de 4,6 kb a été visualisé par hybridation avec l'adnc tprl soit lorsque des conditions peu stringentes d'hybridation ont été utilisées, soit lorsqu'une préparation d'arn total est enrichie en arnm 4,6 kb. Par traduction in vitro, nous avons montré que cet arnm 4,6 kb correspondait à une protéine de 32 kda. Cet arnm de 4,6 kb s'hybride également avec l'adnc tgh II. Ces résultats suggèrent que la protéine de 32 kda est une nouvelle protéine de la famille prl-gh. Nous avons montré un effet inhibiteur direct de la somatostatine-14 et de la dopamine sur la libération de prl en culture primaire de cellules hypophysaires. D'autre part, nous n'avons observé aucun effet d'un traitement par de l'oestradiol sur les niveaux plasmatiques de prl, les contenus cellulaires en prl ou les taux d'arnmprl. Dans l'hypophyse, nous avons caracterisé deux arnm du récepteur des strogènes ; l'un de 3,5 kb identique à celui précédemment décrit dans le foie et le second de 1,4 kb spécifique de l'hypophyse constitue des regions 5 ab et c (domaine permettant la fixation du récepteur sur l'adn) du récepteur des strogènes. Nous avons montreé que chez la truite, il existe une régulation différente de l'expression du gène rter dans le foie et l'hypophyse. Par hybridation in situ, nous avons observé un taux faible ou nul de l'arnm rter de 3,5 kb dans les cellules à prl. Ce résultat pourrait expliquer que chez la truite l'expression du gène de la prl n'est pas sous le contrôle de l'oestradiol.