Phosphore et sédiments : méthodes d'analyse-stockage-relargage-biodisponibilité
Auteur / Autrice : | Jean-Claude Bonzongo |
Direction : | Georges Bertru |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Une étude critique des méthodes de spéciation de phosphore des sédiments a montré par la présence d'indicateur de lyse de biomasse (acide muramique) que celles-ci ne permettent pas une discrimination entre phosphore organique et phosphore minéral. L'oxydation préalable de la matiére organique des sédiments par h#2o#2 30% nous a permis de proposer une méthode permettant d'évaluer de façon plus spécifique les différentes fractions. L'utilisation de celle-ci pour l'étude des phénomènes d'accumulation, du relargage et de biodisponibilité du phosphore a donné les résultats suivants : 1) masse égale, l'aluminium et le fer constituent les sites majeurs de fixation des phosphates comparativement au calcium dans les sédiments. Le compartiment organique a une capacité de fixation nettement inférieure, mais l'accumulation dans le compartiment minéral se fait au profit des microorganismes. 2) la biomasse microbienne des sédiments, comme pour les bactéries des boues de station d'épuration, réagissent à l'anaérobiose par un relargage pouvant atteindre 80% de la totalité de leur phosphore. 3) Le contact algues-particules favorise le prélèvement du phosphore particulaire par les algues, tout comme la présence dans l'eau de substances de type E. D. T. A. à des concentrations de l'ordre 10##5 mole.