Mise en equivalence experimentale de relations entre rythmes respiratoires et metaboliques circadiens et ultradiens de longues periodes
Auteur / Autrice : | VERONIQUE GOURLET DELEPLANQUE |
Direction : | Maurice Stupfel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Résumé
La recherche des relations entre rythmes circadiens et rythmes ultradiens de longues periodes a ete entreprise en analysant la periodicite de l'emission de dioxyde de carbone (vco#2), qui fournit un indice des echanges respiratoires et metaboliques. Les modeles animaux retenus ont ete 4 especes homeothermes presentant une diversite d'activite diurne-nocturne: le rat ofe, la souris of1, le cobaye hartley et la caille japonaise. Le dioxyde de carbone emis par ces animaux, places dans des chambres respiratoires ou l'on maintenait constants la ventilation, la temperature, l'hygrometrie, l'alimentation, la boisson et le niveau acoustique, etait enregistre toutes les 12 secondes et preleve toutes les 20 minutes pendant des temps compris pour chaque animal entre 4 et 40 jours consecutifs. La variabilite des oscillations de vco#2 enregistrees correspondait a divers episodes que plusieurs procedes d'analyse periodique (analyse harmonique, transformee rapide de fourier, periodogramme chi-carre et analyse sequentielle) ont montre etre tantot periodiques, tantot aperiodiques et tres souvent transitoires. Ceci a conduit a des comptages des intervalles entre les maxima de vco#2 et a leur traitement par analyse de variance. Ces methodes ont revele que les rythmes circadiens (24 h) peuvent, chez 3 des especes etudiees, disparaitre ou etre masques par plusieurs conditions d'eclairement. A l'oppose, les rythmes ultradiens de grandes periodes (>40 min) sont presents chez les 4 especes, dans toutes les conditions d'experimentation. De plus ces periodes ultradiennes presentent des differences entre especes statistiquement significatives. Le jeune, une restriction des mouvements ainsi que le vieillissement font davantage varier les amplitudes des rythmes circadiens que celles des rythmes ultradiens de longues periodes