Terre, rente et choix de techniques : une étude sur la théorie néo-ricardienne
Auteur / Autrice : | Guido Erreygers |
Direction : | Christian Bidard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Gilbert Abraham-Frois, Edmond Berrebi, Jean Cartelier, Wilfried Parys, Philippe Saucier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse traite de la position des ressources naturelles non-reproductibles (brièvement : les terres) au sein de la théorie néo-ricardienne. Le but est exclusivement théorique, à savoir d'examiner si l'intégration des terres dans la théorie néo-ricardienne est faite d'une manière cohérente, et de déterminer les effets de leur présence sur certains aspects de la théorie. La première partie est consacrée à l'analyse des théories de la rente des trois auteurs les plus importants de l'économie politique classique (Smith, Ricardo, Marx). Dans la deuxième partie, la théorie de la rente de Piero Sraffa, la référence principale de la théorie néo-ricardienne, est présentée, critiquée et amendée. Dans la troisième partie, le point de vue étroit de Sraffa est abandonné, et les effets de la présence de terres sur le choix de techniques sont analysés. Le résultat le plus important de la thèse est la démonstration d'un théorème nouveau sur l'unicité des techniques de cout minimal en presence de terres.