Variations diurnes du flux ondes-longues sortant determinees par observation satellitaire
Auteur / Autrice : | Frédérique Cheruy |
Direction : | R.-S. KANDEL |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Terre, océan, espace |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Des calculs de transfert radiatif ont montre que les mesures effectuees dans deux bandes spectrales relativement etroites, peuvent rendre compte de pratiquement toute la variance du rayonnement ondes longues sortant integre sur l'ensemble du spectre thermique. Une analyse statistique de radiances meteosat et de donnees de flux erbe spatialement coincidentes et quasi-simultanees en novembre 1984, avril et juillet 1985, a fourni des coefficients de regression pour estimer le flux a partir des radiances observees dans les canaux fenetre infrarouge et vapeur d'eau de meteosat. L'erreur est inferieure a 10 w/m#2. De legers biais apparaissent pour des regions de couverture nuageuse heterogene, mais ils ne devraient pas affecter l'etude des fortes variations diurnes. Nous appliquons les coefficients de la regression aux donnees meteosat isccp-b2 obtenues toutes les 3 heures en juillet et avril 1985, et determinons les moyennes mensuelles ainsi que les variations diurnes moyennes du flux ondes longues pour des regions de 2,5#o en latitude et longitude. Nous comparons les resultats a ceux obtenus directement a partir des observations des satellites erbs et noaa-9 de erbe, dont l'echantillonnage temporel est moins serre et moins regulier. Il n'apparait pas de difference dramatique pour les moyennes mensuelles. Par contre, pour le cycle diurne, il y a des situations ou la nature du schema d'interpolation de erbe, la convolution de changement de temps avec les variations diurnes se combinent pour produire des differences importantes entre les resultats de erbe et ceux de meteosat. Dans certains cas, l'adjonction des observations du troisieme satellite initialement prevu (noaa-10) ameliore les resultats, mais de facon generale des biais sont toujours susceptibles d'apparaitre lorsque l'echantillonnage temporel est reduit. Ce travail prouve l'utilite du satellite geostationnaire pour etudier les variations diurnes du rayo