Production d'anticorps monoclonaux murins dirigés contre différentes régions d'un anticorps monoclonal humain anti Rh(D) y compris les déterminants idiotypiques
Auteur / Autrice : | Yolaine Ruttyn |
Direction : | Charles Salmon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et fondamentales appliquées |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le but de notre étude était d'obtenir des anticorps monoclonaux murins anti idiotypiques dirigés contre l'anticorps monoclonal humain anti Rh(D) de la lignée cellulaire H2D5D2F5. L’anticorps monoclonal humain anti Rh(D) H2D5D2F5 purifie par chromatographie d'affinité sur protéine A sepharose CL-4B à partir du surnageant de cultures cellulaires d'un clone lymphoblastoïde a été injecté à des souris BALB/c et Biozzi selon différents protocoles variantes par le nombre, la voie, la fréquence des injections et l'induction préalable ou non d'une tolérance aux IgG. Nous avons analysé le sérum des souris afin de rechercher la présence d'anticorps inhibant l'interaction de l'anti Rh(D) H2D5D2F5 sur l'antigène Rh du globule rouge. Les splénocytes des souris sélectionnées ont été fusionnes avec le myélome murin NS1 afin d'obtenir des anticorps monoclonaux murins. Les hybrides ont été testés par une méthode immunoenzymatique (E. L. I. S. A. ) et certains d'entre eux pour leur activité inhibitrice de la réaction Rh(D)-anti Rh(D) par l'inhibition de la fixation de H2D5D2F5 sur le globule rouge en cryométrie de flux. Nous avons étudié quatre anticorps monoclonaux murins présentant des spécificités représentatives vis-à-vis de l'anticorps monoclonal humain anti Rh(D). Deux anticorps présentent les propriétés décrites pour les ab2. Ils réagissent de manière spécifique avec H2D5D2F5 au cours des tests immunoenzymatiques, mais ils n'inhibent pas l'interaction Rh(D)- anti Rh(D). Les deux autres anticorps présentent un effet d'inhibition de la réaction Rh(D)-anti Rh(D), mais ne réagissent pas de manière spécifique avec H2D5D2F5 au cours des tests immunoenzymatiques. Une analyse des séquences publiées des chaines IgG1 montre l'existence d'un pentapeptide (Gly-Pro-Ser-Val-Phe) commun aux domaines CH1 et CH2, en position 131-135 et 237-241 qui pourrait éventuellement être impliqué dans le motif antigénique reconnu par cet anticorps.