Etude comparee des mangalkavya bengali manasa et candi
Auteur / Autrice : | France Bhattacharya |
Direction : | Madeleine Biardeau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études extrême-orientales |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Mots clés
Résumé
Nous etudions de facon comparative deux corpus de poemes narratifs en bengali qui traitent de la facon dont les deesses manasa et candi respectivement imposent leur culte sur terre. Le manasa mangal dont l'heroine est la deesse des serpents est etudie dans six versions d' auteurs differents (xve-xviiie), et le candi mangal dans quatre. Dans une approche structurale on tente de degager des acteurs du recit, des lieux et de la trame narrative les elements des codes symboliques que le corpus utilise. Nous en cherchons les clefs dans la culture''savante'' et pan-indienne, aides par les travaux de m. Biardeau et ch. Malamoud, ainsi que dans les prolongements ''populaires'' et locaux sans op poser ces deux niveaux. Dotes d'une structure formelle homologue, ces mangal different quant a la problematique. Le manasa, reformulant l'o pposition classique entre l'ambroisie et le poison, les oiseaux et les naga, et l'immortalite et la soumission a la mort, montre le triomphe du devot sur le yogi a la recherche des pouvoirs. Le candi presente d'abord la face royale et guerriere de la deesse dans son rapport avec le territoire constitue par le royaume dans la foret. Dans un second recit, candi se montre comme la protectrice du samsara. Nous y relevons le role important joue par les femmes et l'accent mis sur le marchand representant la precarite de ''l'homme dans le monde''.