La peinture en Brie au XVIIe siècle
Auteur / Autrice : | Sylvain Kerspern |
Direction : | Daniel Ternois |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Etudier la peinture en brie au dix-septième siècle (de 1620 à 1705 environ) supposait, outre une définition du champ géographique et historique, une reconstitution du ''paysage pictural'', et donc une enquête suivant plusieurs axes : la présence royale dans la région, notamment à Fontainebleau; celle de la puissance ecclésiastique à travers la ville épiscopale de Meaux -toutes deux susceptibles d'entretenir un foyer artistique-; le développement des ''maisons de campagne'' vers 1630-1660, culminant à Vaux; enfin, les diverses populations plus directement, et souvent plus anciennement, liées a la terre de Brie : nobles, ecclésiastiques, paroissiens. Malgré les lacunes et les pertes (Horace le blanc, Vouet, Vignon, Le Sueur, Le Brun, etc. ), la production destinée à la Brie ainsi évoquée, à travers des ouvrages d'artistes parfois fort mal connus (les élèves d'A. Dubois, Errard, Quillerier, ou même Senelle. . . ) et un certain nombre de chefs-d’œuvre conservés (Le Brun à Vaux, Stella à Provins, Champaigne à Chaumes. . . ), manifeste, malgré les ambiguïtés, un ensemble de comportements vis-à-vis de l'art et des courants qui l'animaient alors, à la fois propre à la région et à l'époque, notamment par son rapport à Paris, et d'une portée plus générale, dans les conditions de productions de l'œuvre peinte.