Le passéisme et le misonéisme dans l'oeuvre de Jean Giono
Auteur / Autrice : | Randa El Nabbout-Challita |
Direction : | André Daspre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Nice |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
À travers l'oeuvre de Giono, surtout celle de l'entre-deux guerres, le passéisme et le misonéisme y apparaissent comme deux grand thèmes. Par le premier, Giono nous tire toujours vers le passé. Un passé meilleur parce que source de renouvellement et de recommencement. Schématiquement, ce moment correspond à l'après déluge quand tout est neuf et lavé. Par le misonéisme, Giono entend garder au paysan, l'homme qu'il a choisi de défendre, un espace vital non souillé, à l'intérieur duquem celui-ci peut vivre sainement loin de la civilisation industrielle et de tout ce qu'elle engendre. Pour Giono, puiser dans le passé rend heureux parce que c'est à partir de là que l'homme redécouvre et peut redécouvrir,à chaque moment, l'essence de toute chose, du geste comme de la parole. Il n'y a pas de doute que la terre lui apprend la grande leçon et le secret du bonheur. La terre apprend à l'homme à donner son blé aux. . . Oiseaux et d'être heureux, à planter des narcisses juste pour la plaisir de les fouler ou de les offrir sans jamais et toujours se soucier de ce que celà rapporte en argent, en papiers qu'on cache sous les chemises.