Individu société et etat chez John Stuart Mill (1806-1873)

Individual society and state in john stuart mill's (1806-1873)

• Auteur / Autrice : Roland Pelurson
• Direction : PIERRE-H. VITOUX
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Anglais
• Date : Soutenance en 1990
• Etablissement(s) : Montpellier 3

Mots clés

Mots clés contrôlés

Critique et interprétation

Mill, John Stuart (1806-1873)

Résumé

La demarche adoptee est dans une premiere etape chronologique : elle retrace, en en soulignant l'originalite et les exigences, un apprentissage qui devait faire de mill un serviteur de la cause utilitariste et du reformisme. Le chapitre 2, intitule ''le disciple de bentham'' apparait ainsi comme l'aboutissement logique et voulu par james mill, d'une formation qui devait amener mill a poursuivre et a concretiser les ambitions de progres social et politique affichees par bentham. Mais la crise mentale de 1826 marque, a defaut d'une rupture totale, une prise de distance par rapport a l'ideologie utilitariste en general et benthamienne en particulier. Dans sa douloureuse recherche de la verite, mill rejettera le caractere mecaniste et monolithique de son education, et chemin faisant, pretera une oreille de plus en plus attentive aux poetes (wordsworth) et aux conceptions organiques de la societe defendues par coleridge. Ce developpement apparait dans notre travail dans le chapitre 3 : ''les annees de crise''. Pour antant, une fois son equilibre retrouve, mill ne reniera pas les theses utilitaristes. Simplement, il adoptera une attitude eclectique ou l'individu et l'initiative personnelle, a l'interieur d'un etat servant de levier a la formation et a la responsabilisation, occuperont une place centrale. Cette conviction fonde l'attachement chez mill a un liberalisme economique qui est presente comme le ferment du progres social. Et ce souci de parvenir au bonheur pour le plus grand nolbre explique en partie l'indulgence (seulement) de mill pour les theses socialisantes. L'ensemble de

At first the approach adopted in this study is deliberately chronological : we describe the original and axacting education received by mill ans which aimed at making him into a faithful disciple of bentham. Part two, entited ''the disciple of betham'' looks very much like the logical achievement of wht should be called an educative experiment. During these years stuart mill adopted a one-sided attitude which took him to the confines of intolerance. But from 1826 onwards and up to 1836, mill went through a mental crisis that had him work out a new system of throught. He was more receptive to poetry and gradually became aware of the mechanistic and monolithic nature of his previous education. Electicism was now the center piece of his new intellectual stand and coleridge's tradition-bent vision of politics made a durable impression on him. Mill never rejected utilitarianism as a whole but took his distance with bentham and dogmatism in general. This period is developed in part iii of our work. It took mill several years to recover and have a more dispassionate attitude towards utilitarianism. At the same time he worked out a system of thought in which the individual stood as the corner-stone, and the state's role was reduced to making provision for individual exertion. This attachment to individual exertion precisely lays the foundations of mill's economic liberalism. ''laisser-faire'' was in mill's mind the. . .