Taux protéique et qualité fromagère des laits : maîtrise des facteurs de production
Auteur / Autrice : | Odile Colin-Schoellen |
Direction : | François Laurent |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences agronomiques |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Vandoeuvre-les-Nancy, INPL |
Mots clés
Résumé
Deux types d'intervention, niveau d'apports énergétiques et tri des animaux ont été réalisés en élevages pour améliorer le TP et caractériser la qualité fromagère et l'aptitude à la transformation des laits de troupeau. L’amélioration des apports énergétiques a augmenté le TP (0,2 à 0,9 g/kg) ainsi que le taux de caséines (1 essai) et le rendement fromager. L'élimination de 10% des multipares aux plus faibles taux améliore le TP du troupeau (0,2 g/kg). Des régressions linéaires multiples ont permis de chiffrer le poids des principaux facteurs zootechniques influant sur le TP. La qualité fromagère peut être caractérisée à partir des paramètres de composition du lait. La proportion des caséines dans les protéines totales ne varie pas en fonction du TP mais le niveau de TP joue sur les pourcentages des différentes caséines et protéines du lactosérum (PLS). Par ailleurs, à l'intérieur d'un troupeau, toute variation du TP est accompagnée d'une modification de la part prise par les caséines et les PLS. Les meilleures prédictions du rendement frais sont établies à partir du K20 et du TP à J+1 et J+3, à partir du TP et du TB à J+10. A l'inverse, le rendement sec est bien expliqué par le TP et le TB à J+1 et J+3 et par le K20 à J+10. Le TP et le TB ne suffisent pas à expliquer les variations de rendement des laits de fin d'hiver. D'autres paramètres de composition physicochimique interviennent. La teneur en M. S. Des fromages varie fortement