Caractérisation en flexion quasi statique et dynamique d'un matériau thermo-hygroviscoélastique : le bois
Auteur / Autrice : | Gilles-Marc Guerrin |
Direction : | Daniel Guitard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique et énergétique |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Vandoeuvre-les-Nancy, INPL |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le comportement viscoélastique linéaire d'un matériau est mis en évidence grâce à des expériences de flexions quasi-statiques. Les premières, de type ''double pendule, s'appuient sur des mesures de périodes et de décréments logarithmiques d'oscillations à une fréquence voisine du Hertz. Les secondes sont exploitées par interprétation des deux premiers modes de résonance à des fréquences de l'ordre de cent à mille hertz. Une théorie des flexions tenant compte du cisaillement, est exposée pour les solides orthotropes élastiques. Ces expériences mettent en évidence l'existence de dissipations hétérogènes dans les tissus initiaux et finaux de la matière ligneuse. Des valeurs de la tangente de l'angle de perte de l'ordre de 1. 7% pour les tissus initiaux contre 0. 6% pour les tissus finaux sont avancées à l'état ambiant pour l'épicéa. Utilisées pour caractériser les paramètres viscoélastiques du douglas, à des taux d'humidité successifs donnés de l'état anhydre à environ 20%, lors d'une élévation en temperature de 20°C à 60°C, montre l'existence de trois sources spécifiques de frottement interne. Une énergie d'activation thermique de 25 kcal/mol est proposée pour l'une d'entre elles. Une augmentation du taux d'humidité provoque un abaissement de la temperature du maximum de frottement, et une augmentation de l'amplitude de celui-ci. L’augmentation du module de conservation entre l'état anhydre et un état faiblement humide est confirmée