Thèse soutenue

Étude de la fission des hypernoyaux

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Version(s) validée(s) par le jury

Auteur / Autrice : Fairouz Ohlsson-Malek
Direction : Hervé Nifenecker
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique nucléaire et des particules expérimentale
Date : Soutenance en 1990
Etablissement(s) : Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des sciences nucléaires (Grenoble, Isère, France ; 1967-2003)

Résumé

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Le travail est base sur les depouillements et analyses de l'experience ps117 faite sur le site de la machine lear du cern (geneve) en 1988. On etudie la reaction de l'annihilation au repos des antiprotons sur une cible de bismuth ou d'uranium. Cette reaction produit dans 2% des cas, des particules lambda dans le noyau. Cette particule etrange remplace un nucleon du noyau, ce qui forme un hypernoyau. On produit environ 6?12 10##3 hypernoyaux par antiproton stoppe dans la cible. L'hypernoyau fissionne promptement, 75% des cas pour l'uranium et 10% des cas pour le bismuth. La particule lambda semble s'attacher en fragment de fission le plus lourd. La distribution en masse des fragments de fission est symetrique, ce qui est le signe d'une activite a grande energie d'excitation dans le noyau. Si le noyau n'a pas fissionne, la desintegration du lambda par voie non mesonique, lui transmet environ 100 mev d'energie, ce qui lui permet de fissionner plus tardivement. Cette fission retardee est due au fait que la duree de vie de l'hypernoyau est d'environ 1?3##0#. #2#1#+#0#. #2#5 10##1#0 sec pour l'uranium et 1?7##0#3#+#0#. #2#8 10##1#0 sec pour le bismuth. L'experience avait pour but de determiner ces durees de vie afin de permettre une etude des interactions faibles dans un milieu nucleaire dense