Tabula rasa. Chiasmes de la ruine et du tableau : hubert robert et diderot
Auteur / Autrice : | Johanne Lamoureux |
Direction : | Louis Marin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Mots clés
Résumé
Analyse du role reserve par la poetique des ruines de diderot au plan plastique du referent. Comment l'''imperatif ruiniste'' (''il faut ruiner un palais pour en faire un objet digne d'interet'') permet-il une mediation entre peinture et architecture dont les principes sont incompatibles selon diderot? elaboration d'une conception alternative du tableau chez h. Robert a partir du jardin pittoresque ou se revele l'impossibilite de satisfaire aux exigences autarciques du ''tableau ideal'' de diderot des lors qu'il s'agit de transposer cet ideal sur un site reel: les determonations des accidents de terrain et la mobilite du spectateur menacent l'integrite et la stabilite du ''tableau''. Par pratique pittoresque de la peinture, s'entend donc ici une pratique picturale motivee par son insertion syntagmatique dans un lieu donne: le salon, les salons, le jardin, l'exposition au musee. Analyse de cas en seconde partie: projet d'&amenagement de la grande galerie du louvre et vue imaginaire de la grande galerie du louvre en ruines. La paire de tableaux comme structure priviligiee par la peinture de robert et comme terrain d'une suite de renversement chismatiques: la mise en ruines du musee repond a la la mise en musee des ruines: la mise en histoire de la peinture d'histoire se renverse en une peinture d'histoire de la peinture ou celle-ci se trouve thematisee par une absence.