Priape et Baubô : sur deux formes extrêmes de la sexualité chez les anciens
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Auteur / Autrice : | Maurice Olender |
Direction : | Nicole Loraux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Mots clés
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Résumé
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Connu surtout comme le dieu des jardins romains, priape a pu recouvrir des son apparition a l'aube hellenistique et jusqu'au sein du moyen age chretien, des realites tres differentes. Mais, dans les maigres cultures que le dieu est cense surveiller, rien, ou presque, ne pousse. Et, a l'image des miserables jardins de priape, la statue de celui-ci est taillee en un mediocre bois de figuier. Son sexe apparait alors comme un instrument aussi agressif qu'inefficace, un phallus qui ne produit ni la fecondite, ni meme une joie sterile. Baubo-lambe ne croise jamais priape. Mais bien des themes associent ces deux figures de l'exces chez les anciens : une sexualite anomique, la laideur, l'obscene, le rire et l'effroi.