Thèse soutenue

Un phenomene d'incompatibilite plasmidique chez escherichia coli k12, revele par clonage d'une sequence du plasmide lactose pucl13, intervenant dans la stabilite d'un vecteur chez lactococcus lactis ssp. Lactis

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Auteur / Autrice : Véronique Boyer
Direction : Georges Novel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1990
Etablissement(s) : Caen

Résumé

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Une methode de transfert d'adn chez lactococcus lactis a ete recherchee. Apres avoir teste la transformation protoplastique, nous avons retenu la transformation par electroporation comme etant la methode d'entree d'un adn plasmidique la plus efficace chez cet organisme. Quatre plasmides-vecteurs presentent des efficacites variables et deux d'entre-eux voient leur taille agrandie chez deux souches de l'espece. Des plasmides recombines dans deux vecteurs, contenant des fragments d'adn du plasmide lactose de lactococcus lactis z268 ont ete utilises. Tous ces plasmides sont instables chez lactococcus lactis. Des deletions se produisent entrainant l'exclusion du fragment clone. Un seul plasmide contenant une region particuliere du plasmide lactose transforme efficacement plusieurs souches et se maintient dans son integrite chez celles-ci. Ce plasmide doit contenir l'origine de replication du plasmide lactose, cette replication ne passant pas par un intermediaire d'adn monocatenaire, contrairement aux vecteurs utilises dans cette etude. Cette meme region clonee chez escherichia coli provoque une incompatibilite avec les plasmides coresidents. Il s'agit d'une incompatibilite vectorielle caracterisee par l'exclusion du plasmide portant ce phenotype. La compatibilite est restauree lorsque ce plasmide se delete spontanement