Etude de la dormance des bourgeons de jeunes plantes de Gleditsia Triacanthos L
Auteur / Autrice : | Anwar Al-Ibrahem |
Direction : | Pierre Neville, PIERRE NEVILL |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie et physiologie végétales |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 3 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université Paul Cézanne. Faculté des sciences et techniques de Saint-Jérôme (Aix-Marseille) |
Résumé
L'etude de la dormance des bourgeons de jeunes plantes de gleditsia triacanthos montre que la phase profonde d'inertie n'interesse qu'une courte periode de la premiere partie de l'arret de vegetation automno-hivernal. L'etude de l'influence respective de la duree du jour et du froid sur la dormance nous a permis de maitriser experimentalement l'induction et la levee de dormance. De plus, l'action de ces facteurs depend de l'etat physiologique dans lequel se trouve la plante au moment ou ils interviennent. L'entree en dormance lors d'un sejour en jc depend de la presence des feuilles. Elles jouent aussi un role important dans son maintien. Des applications d'acide abscissique exogene sont incapables d'induire une dormance chez des plantes en activite. L'action des stimulateurs de croissance (auxine, gibberelline et cytokinine) sur les bourgeons varie en fonction de leur etat. S'ils sont nettement stimulateurs en phase d'inertie profonde, ils deviennent inhibiteurs en phase de post-dormance. Les experiences sur les interactions plantes en activite plantes inertes, par l'intermediaire du greffage, nous ont permis de preciser que la dormance des bourgeons apparait comme le resultat du jeu de deux composantes. La premiere, deja connue est une influence inhibitrice specifique emanant des differentes parties de la plante (en particulier des feuilles). La seconde correspond a un etat particulier du bourgeon le rendant sensible a cette inhibition. Cette deuxieme composante etait ignoree jusqu'a present