Etude expérimentale des fluctuations de pression pariétale sous une couche limite turbulente en aval d'un dispositif de deux manipulateurs externes de type profil aviation plaçés en tandem

Experimental study of wall pressure fluctuations beneath a turbulent boundary layer downstream a tandem of aerofoil external manipulators

• Auteur / Autrice : Philippe Olivero
• Direction : Bernard Eugène Forestier
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Mécanique des fluides
• Date : Soutenance en 1990
• Etablissement(s) : Aix-Marseille 2
• Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université d'Aix-Marseille II. Faculté des sciences (1969-2011)

Résumé

L'alteration d'un ecoulement de couche limite par un dispositif de deux manipulateurs externes de type profils d'aile, places en tandem, est evaluee par la mesure des caracteristiques moyennes et turbulentes. Les resultats montrent que la structure de la couche limite manipulee reste en moyenne similaire a celle d'une couche limite naturelle. La reduction du frottement local mesure, atteint un maximum de 20% a 36 epaisseurs de couche limite a l'aval du dispositif et persiste jusqu'a 100 epaisseurs de couche limite, ou elle vaut encore 10%. L'utilisation de techniques de decontamination acoustique, a deux ou quatre capteurs, ameliore la description de la partie convective du champ de pression parietale. La mesure des densites auto et interspectrales montre qu'elles sont reduites en proportion du frottement parietal dans les hautes frequences alors que dans les basses frequences, leur comportement depend de la position de mesure: niveau spectral plus reduit que le frottement avant la zone de reduction maximale du frottement et moins reduit que le frottement dans la zone de relaxation. A l'abscisse de la reduction maximale du frottement, le niveau des petits nombres d'onde, mesure par alignement microphonique, presente une reduction superieure a ce que prevoit une similitude relative au frottement. Des techniques d'analyse par moyennes conditionnelles sont developpees afin de mettre en evidence le lien existant entre le champ de fluctuations de pression parietale et les mecanismes producteurs de turbulence dans la couche limite, susceptibles d'etre preferentiellement alteres par la manipulation