Etude du métabolisme des phosphoinositides dans les membranes plasmiques des cellules A431 : effet du facteur de croissance de l'épiderme (EGF)
Auteur / Autrice : | Bernard Payrastre |
Direction : | Hugues Chap |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pharmacologie |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Mots clés
Résumé
La premiere partie de ce travail consiste en la mise au point d'une technique rapide d'isolement de membranes plasmiques de cellules a431 sur un gradient autogenere de percoll. Le dosage des enzymes marqueurs des differentes fractions subcellulaires indique que notre preparation est relativement pure. Le recepteur egf ainsi que sa proteine kinase intrinseque sont preserves durant l'isolement. Des membranes plasmiques isolees selon cette technique, a partir de cellules premarquees au #3h inositol sont ensuite utilisees pour etudier le metabolisme des phosphoinositides. Ces membranes possedent une activite phospholipasique c induite par le serum de veau ftal (80%) et l'egf (16%). Cependant, lorsque l'on rajoute du cytosol de cellules a431, l'egf provoque une stimulation de la generation d'inositol 1,4,5 trisphosphate et de l'inositol bisphosphate d'environ 10%, cette stimulation necessite la presence de guanine 5-o(3-thiotriphosphate). Un effet identique est obtenu en rajoutant de faibles concentrations de proteines phosphorylees sur des tyrosines, immunoprecipitees a partir d'un cytosol de cellules a431 stimulees a l'egf. Parallelement, l'egf s'est revele capable de stimuler l'incorporation de #3#2p a partir de #3#2p atp dans les phosphoinositides des membranes plasmiques de cellules a431. Cette activite phosphoinositide kinase peut etre immunoprecipitee grace a un anticorps antiphosphotyrosine a partir de cellules a431 traitees par de l'egf en presence de vanadate. L'activite phosphoinositide kinase presente dans les cellules a431 semble regulee par phosphorylation de proteines sur des residus tyrosines