Contribution à l'étude de dérivés organogermaniés : 1 - Hétérocycles organométalliques précurseurs d'intermédiaires à germanium tricoordiné doublement lié, Ge = X ; 2 - Etude de radioprotecteurs en séries organo-germaniée et siliciée : [Thèse en partie soutenue sur un ensemble de travaux]
Auteur / Autrice : | Ghassoub Rima |
Direction : | Jacques Satgé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Mots clés
Résumé
Une grande partie de ce travail est consacree a l'etude de nouveaux heterocycles germanies: les dialkyl-3,3 germa-3 thietannes 1, dioxagermetannes-1,3,2 2, octamethylcyclotetragermoxannes 3, dithiaphosphagermetannes-1,3,2,4 4 et dithiaphosphadigermonalles-1,4,5,2,3 5 notamment; les heterocycles a 4 chainons a enchainement ge-x (x=o, s) sont des derives peu stables qui se dimerisent rapidement a temperature ordinaire ou se decomposent selon un processus de -elimination avec formation d'especes a germanium doublement lie cge=x (x=o, s). Les thermolyses et photolyses de tous ces heterocycles ont ete etudiees. Les decompositions sont souvent complexes et font en general intervenir des especes intermediaires du germanium di- ou tri-coordinees des types r#2ge: et r#2ge=x (x=o, s, so#2, ch#2) et phosphorees des types (anps#2) et (anps) (cas des heterocycles 4 et 5). Des reactions d'echange entre 5 et divers dichlorures metalles (m#1#4) et scl#2 sont egalement decrites; elles permettent d'acceder aux especes cm#1#4=s et #1s#2. L'etude de la reactivite des germanomes et des germathiones vis-a-vis de petits cycles tendus est egalement developpee. Les mecanismes de la stereochimie des reactions d'insertion des germanomes et germathiones avec les oxirannes et les aziridines ont ete etablis. La deuxieme partie concerne l'etude de radioprotecteurs en serie organo-germaniee et siliciee. Environ cinquante cinq derives germanies et silicies de la cysteamine et methylcysteamine ont ete synthetises. Leurs proprietes radioprotectrices remarquables (frd compris entre 1,4 et 1,85 0,1) les classent parmi les plus actifs actuellement connus dans le domaine de la radioprotection chimique