Effets comparés de deux modalités d'entraînement sur le développement de la force musculaire : électrostimulation et contraction volontaire
Auteur / Autrice : | Christian Miller |
Direction : | Jacques Van Hoecke |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie. Biomécanique et physiologie du mouvement |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le but de ce travail est de préciser les possibilités d'adaptations physiologiques du muscle soumis à un entraînement visant à l'amélioration de la force maximale. Deux modalités d'entraînement isométrique monoangulaire sont pratiquées : l'une sous électrostimulation (ES) l'autre en contraction volontaire (CV). Leurs effets respectifs sur les caractéristiques de la relation Couple-Angle de flexion du coude et de l'activité électromyographique des principaux agonistes et antagonistes sont comparés. Des augmentations significatives de la force sont observées après ES comme après CV. Les deux modes d'entraînement aboutissent à des résultats équivalents si les niveaux de couple externe exercés pendant l'entraînement sont identiques. En outre, l'amélioration de la force se révèle spécifique de l'angle entraîné. Elle est accompagnée d'une élévation du niveau d'activation maximale des muscles agonistes associée à une stabilité de l'activité myoélectrique des antagonistes, quel que soit le mode d'entraînement. L'existence d'une adaptation d'ordre neurophysiologique impliquant une meilleure activation du pool de motoneurones des fléchisseurs semble être à l'origine des gains de force observés. Ce mécanisme d'adaptation qui apparaît après ES et après CV semble régulé par l'intensité du couple externe exercé pendant l'entraînement. Le rôle déterminant que pourrait jouer une modification de l'efficacité des muscles posturaux dans le processus d'amélioration de la force maximale est ici suggéré.