Élaboration de couches minces métalliques sur semiconducteur par méthodes ioniques : caractérisation des films et de leurs interfaces
Auteur / Autrice : | Françoise Meyer |
Direction : | Guy Gautherin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Mots clés
Résumé
Nous présentons dans cette thèse l'étude de différents contacts méta/semiconducteur élaborés par pulvérisation ionique dans des bâtis ultravide. Nous avons étudiés différents couples: Mo/AsGa, Ni/AsGa, Mo/Si et W/Si et mis en œuvre de nombreux moyens de caractérisation afin de mettre en évidence l'influence de la méthode de dépôt sur les propriétés des films et des interfaces et en particulier le rôle des particules rapides. Les modes de croissance des films métalliques ainsi que leur réactivité avec le substrat en fonction de la température de dépôt ou de recuit ont été suivis par analyses Auger in situ. Nous avons observé la formation de siliciures à des températures relativement basses, en l'occurrence 350°C pour MoSi2 et 450°C pour WSi2. L'utilisation d'ions incidents xénon conduit toujours à de meilleurs résultats électriques (résistivité des films et caractéristiques de diodes Schottky) que celle d'ions argon. Nous avons mis en évidence une variation linéaire de la résistivité des films de tungstène en fonction de la quantité d'argon incorporé. Notons que cette quantité correspond aux ions incidents rétrodiffusés sur la cible et heurtant le film en formation avec une énergie supérieure à l'énergie seuil d'incorporation. Une évaluation de l'énergie des espèces rétrodiffusées et pulvérisées permet de mieux comprendre l'origine des contraintes dans les couches élaborées par pulvérisation.