Regards croisés sur l'espace théâtral à travers l'opéra de Pékin contemporain de Taïwan : le Roi Lear et Orlando
Auteur / Autrice : | Wan-Ju Wang |
Direction : | Alain Milon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie (métaphysique, épistémologie, esthétique) |
Date : | Soutenance le 27/01/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Histoire des arts et des représentations (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Zong Liang |
Examinateurs / Examinatrices : Zong Liang, Josette Féral, Shu-Ling Stéphanie Tsai |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude se propose d’examiner les questions que soulève l'opéra de Pékin contemporain de Taïwan à travers deux exemples : Le Roi Lear mis en scène par Wu Hsing-Kuo et Orlando mis en scène par Robert Wilson. Ces deux spectacles en solo sont fondés sur des textes occidentaux traduits en chinois. Pour mettre en scène ces textes traduits, Wu Hsing-Kuo et Robert Wilson ont eu recours aux conventions et au jeu de l’acteur de l’opéra de Pékin. En dépit d’éléments similaires, les textes scéniques tissés par ces deux metteurs en scène diffèrent profondément. Dans le but de trouver une manière appropriée de décrire et d’analyser ce genre de spectacles métis qui sortent de leur cadre traditionnel, tout en gardant en même temps certains traits spécifiques, nous avons commencé par creuser les conceptions qui sous-tendent la forme de l’opéra chinois. Ensuite, nous avons approfondi les questions liées à la pratique ainsi que ses rapports avec les conceptions esthétiques chinoises. Dans la dernière partie de cette étude, nous nous appuyons essentiellement sur les conceptions développées dans les deux premières parties de cette thèse plutôt que sur les discussions sur la nature du théâtre interculturel pour les chercheurs occidentaux auxquelles se sont déjà référés beaucoup de chercheurs taïwanais. À travers l’analyse des deux spectacles, nous proposons une voie différente pour discuter des représentations « interculturelles », tels que les spectacles de l’opéra de Pékin contemporain de Taïwan, qui échappent aux règles et aux conventions bien établies et qui ne peuvent être jugés selon les standards habituels.