La théorie des anticipations rationnelles et la nouvelle macroéconomie classique : portée, sens et signification pour l'analyse économique avec une étude de comportements économiques au Niger
Auteur / Autrice : | Ide Gnandou |
Direction : | Pascal Salin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Paris 9 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La nouvelle école classique (NEC) constitue une véritable innovation dans la théorie économique. Par ses hypothèses de base, sa démarche et enfin ses recommandations, elle pose d'importants problèmes que la macroéconomie keynésienne dominante sur plusieurs années a ignorés. L'hypothèse d'anticipations rationnelles (A. R) combinée à des éléments du taux naturel de Friedman-Phelps et du concept d'équilibre de Hayek permirent aux nouveaux classiques de développer un modèle théorique très controversé au niveau de la fonction d'offre essentiellement dite ''courbe d'offre de Lucas''. Lucas, Sargent, Barro, etc. . . Vont, par une démonstration cohérente et rigoureuse, remettre en cause l'efficacité de la macroéconométrie usuelle et l'intervention de l'état dans l'économie. Ces conclusions vont susciter d'importantes réactions au sein de la profession économique. Celle des économistes keynésiens sont particulièrement vives. A l'image de Tobin, Buiter et Taylor, ils vont contester d'abord le réalisme des hypothèses du modèle d'équilibre de la nec. Par la suite ils vont développer des modèles de contre propositions aux thèses des nouveaux classiques. Le débat n'est pas facile à apprécier du fait même du caractère inobservable des anticipations qui obligent à poser des hypothèses arbitraires dans leur modélisation. Ces difficultés objectives expliquent le recours à une procédure très théorique pour analyser la rationalité des agents économiques du secteur du BTP au Niger et la responsabilité du gouvernement de ce pays dans la ''crise'' actuelle.