Méthodologie de la conception des bases de données relationnelles
Auteur / Autrice : | Claude Jault |
Direction : | Charles Berthet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Paris 9 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse analyse les différentes méthodes de conception de bases de données relationnelles et, compte tenu de leurs insuffisances, propose une nouvelle méthode. Le 1er chapitre présente les concepts : schémas et modèles conceptuels et logiques, liens entre entités, cardinalités des liaisons, concepts du modèle relationnel (relations, dépendances, clefs primaires et étrangères), normalisation (avec la démonstration de la non inclusion de la 4ème forme normale dans la 3ème), contraintes d'intégrité (de domaine, de relation, de référence), valeurs nulles, et un nouveau type de contraintes, les contraintes entre liens. Le 2ème chapitre expose les différentes méthodes existantes qui peuvent être réparties en trois groupes. Celles qui utilisent le modèle entités-associations : les versions américaine et française de ce modèle (avec leurs extensions), la méthode Axial, la méthode Remora ; celles qui n'utilisent pas de schéma conceptuel : approche de la relation universelle, approche de Codd et date, approche par intégration des vues ; et la méthode IA (NIAM) qui utilise les réseaux sémantiques. Le 3ème chapitre expose la méthode entités-liens-relations élaborée dans cette thèse. Elle s'appuie sur un modèle conceptuel représentant les entités et leurs liens, avec les contraintes d'intégrité entre ces liens. Elle procède en trois phases : l'approche conceptuelle globale, centrée sur les entités et les liens (1:n et 1:1, les liens m:n étant transformes en 2 liens 1:n) ; l'approche conceptuelle détaillée, qui définit les attributs et les domaines sémantiques, normalise les entités, examine les dépendances non permanentes et les contraintes entre liens; l'approche logique, qui déduit le schéma relationnel, contrôle sa normalité, définit les contraintes d'intégrité et résout les inter-blocages référentiels. Le 4ème chapitre illustre la méthode entités-liens-relations par un cas concret.