Analyses anatomiques et phylogénétiques de quelques vertébrés paléozoïques américains
Auteur / Autrice : | Pierre-Yves Gagnier |
Direction : | Philippe Janvier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Terre, océan, espace |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Résumé
Les premiers restes incontestables de vertébrés proviennent de l'Ordovicien d'Australie, d'Amérique du Nord et de Bolivie. Ils sont tous de formations géologiques caractéristiques d'un environnement littoral marin, intertidal à subtidal. Sacabambaspis jJanvieri de l'Ordovicien de Bolivie est décrit. La comparaison des vertébrés ordoviciens montrent que les formes australiennes et boliviennes ont entre elles des relations phylogénétiques plus étroites qu'avec les genres nord-américains. Ces derniers sont plus proches des Hétérostracés. Les genres australiens et boliviens forment un ensemble, les Arandaspidiformes, plus primitifs que les Hétérostracés incluant les formes nord-américaines. Ce dernier groupe est caracterisé par: une cuirasse externe composée de plaques osseuses formées d'aspidine, la réduction et la position dorso-latérale des ouvertures branchiales externes (présence souvent réduite à une seule paire d'ouvertures branchiales latérales). 2. Une révision des Acanthodiens de la formation d'Escuminac est donnée ainsi que la description d'une nouvelle espèce. La révision inclut les genres et espèces Diplacanthus Borridus, Ttriazeugacanthus Affinis et Homalacanthus Concinnus. Diplacanthus ellsi n. Sp. Diffère de Diplacanthus Horridus par la présence de pointes sur l'os circumorbitaire antérieur, de très longs aiguillons pectoraux qui atteignent les nageoires pelviennes et des écailles du corps plus grandes. L'étude phylogénétique montre que les Acanthodiens sont plus proches des Osteichthyens que des Chondrichthyens. L'étude systématique suggère une phylogénie graduelle du groupe des Acanthodiens depuis les Climatiidae, Displacanthidae, Ischnacanthidae, Mesacanthidae, Cheiracanthidae, jusqu'aux Acanthodidae.