Application de la methode de cryofixation a l'etude de la liberation du transmetteur cholinergique a la jonction neuromusculaire d'un mammifere
Auteur / Autrice : | MARIA ELENA VELASCO |
Direction : | M. Pecot-Dechavassine |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Résumé
Le but de la these etait de preciser, en utilisant une technique de fixation ultrarapide telle que la cryofixation, les phenomenes membranaires en relation avec la liberation du transmetteur a la jonction neuromusculaire. L'etude a ete faite sur le muscle levator auris longus de la souris qui reunit les proprietes anatomiques requises pour la cryofixation et la cryosubstitution. Des ameliorations (addition d'acide tannique au milieu de substitution et ajustement des differentes etapes de rechauffement) ont ete apportees dans le but d'obtenir une bonne preservation des organites et des membres dans la terminaison nerveuse. L'ultrastructure a ete preservee sur une profondeur de 10-15 m. Une bonne preservation de la membrane presynaptique et de la membrane des vesicules a permis de detecter les inter-relations entre ces membranes. Il a ete observe dans les preparations traitees par la 3-4 diaminopyridine et stimulees 8 msec avant la cryofixation, divers aspects de fusion membranaire pouvant etre interpretes comme differentes etapes de la fusion des vesicules avec la membrane presynaptique. Ces aspects ont ete observes dans des regions presynaptiques localisees en face des plis sous-jonctionnels qui peuvent etre considerees comme les zones actives decrites chez la grenouille. Aucun aspect similaire n'a ete observe dans les preparations stimulees pendant la fixation chimique. En conclusion, la fusion de vesicules synaptiques avec la membrane presynaptique en relation avec la liberation du transmetteur cholinergique, a ete observee pour la premiere fois dans un muscle de mammifere. Les differents aspects de fusion suggerent que la liberation se produit par exocytose, ce qui est en faveur de l'hypothese vesiculaire