L'évolution de la peinture japonaise du milieu du XVIIIème siècle à la fin de l'ère Meiji : tradition et modernité
Auteur / Autrice : | Isabelle Charrier |
Direction : | Bernard Dorival |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Résumé
Le grand changement politique, économique et sociologique survenu à l'époque Meiji a aussi touché l'art japonais. Loin de se résumer à l'occidentalisation et à la décadence, le nouveau départ qui marque cette période n'entraine pas une perte de la tradition esthétique du pays, celle-ci jouant un rôle fondamental dans le phénomène même de modernisation. Un courant de peinture de style occidental se forme dès le 18eme siècle avec Gennal Hiraga et Kokan Shiba, repris au début de Meiji par Yuichi Takahashi et finit par s'étendre avec les disciples d'Antonio Fontanesi tels que Chu Asai. C'est Kuroda Seiki qui en devient le principal leader en étant nomme directeur du département de peinture occidentale de l’école des beaux-arts de Tokyo. La peinture traditionnelle Nihonga connait un nouvel essor grâce aux efforts du professeur Fenollosa et de Tenshin Okakura, Taikan Yokoyama considère comme le principal représentant. Malgré la division entre les deux milieux artistiques, ces tendances sont influencées par l'art occidental: les gravures hollandaises et la peinture académique française, la perspective et le clair-obscur tout en restant profondément marquées par l'esthétique traditionnelle pour la technique, les thèmes et la composition.