La particule ''up'' en anglais contemporain : approche psychomécanique
Auteur / Autrice : | Nigel Quayle |
Direction : | André Joly |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Linguistique |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le verbe à particule en anglais est une structure dont le maniement est censé relever d'une intuition propre aux anglophones, et dont l'analyse se limite souvent à une liste d'effets de sens, à la manière d'un dictionnaire. Une telle approche ne tient pas compte de l'existence éventuelle d'un système sous-jacent. Une analyse est proposée dans le cadre théorique de la psychomécanique du langage. La relation entre le verbe et la particule se distingue de celle entre le verbe et la préposition en termes d'incidence. La préposition - qui restitue une relation entre deux éléments de la phrase - est incidente à un intervalle entre ces éléments la particule est soit incidente au mouvement qui relie la personne d'effection à l'objet soit décatégorisée. L'étude de la particule ''up'' précise le rôle important de la dématérialisation. A partie d'un sens initial (vers le haut), ''up'' subit une perte de matière notionnelle qui lui permet de représenter des mouvements latéraux ou d'approche. Dans ses formes les plus dématérialisées, la particule devient l'expression d'une notion de résultativité. Celle-ci caractérise ses emplois dans les verbes de discours résultatifs et les verbes de langues seconds. Le problème du mouvement du complément d'objet direct et de la place de la particule est analyse en termes de la différence entre l'expression et l'expressivité.