La notion de vérité dans le pragmatisme anglo-saxon
Auteur / Autrice : | Pierre Gauchotte |
Direction : | Marcel Conche |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Résumé
Ce travail se propose de préciser la doctrine pragmatiste d'origine concernant la notion de vérité, c'est-à-dire celle de James, Dewey et f. C. S. Schiller, au cours de la période 1890-1916. L'étude repose sur l'analyse et la synthèse de leurs écrits caractéristiques publiés pendant leur vie sous forme de recueils ou d'ouvrages. On a essayé de mettre en évidence et de distinguer ce qui est postulat et ce qui est donnée de fait. Un énoncé, pour être ressenti comme vrai, doit répondre à un ou plusieurs des critères suivants: - être cohérent en lui-même et avec la totalité de nos idées dans le domaine considéré, être vérifié par l'expérience sensible surtout satisfaire nos besoins d'adaptation (plus précisément être intentionnel et signifiant). La vérité est toujours relative, provisoire, approximative. La connaissance se constitue dans un contexte psychologique affectif. La réalité consiste en un tout compose de nos pensées et des objets extérieurs en interaction les unes avec les autres. Elle est partiellement indéterminée de sorte que notre connaissance et notre action lui apportent de nouvelles déterminations. La théorie pragmatiste s'efforce de combler le fossé entre la pensée et le monde extérieur par l'intermédiaire de l'action. En l'absence d'une finalité absolue, nous devons forger notre avenir et peut-être même celui de l'univers.