Le poids de l’économie dans l’élaboration des règles du droit de la mer : de Genève 1958 à la troisième conférence des Nations-Unies
Auteur / Autrice : | Dieudonné Fayette |
Direction : | Philippe-Jean Hesse |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Nantes Université. Pôle Sociétés. Faculté de droit et des sciences politiques (Nantes) |
Résumé
Il y a peu de temps encore, les principes fondamentaux du droit de la mer appartenaient au droit coutumier. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, les enjeux qui vont se dessiner suite au progrès technique vont rendre nécessaire la codification du droit de la mer d’où la convention de Genève de 1958. Mais le processus normatif mis en place va se heurter peu après à la désapprobation de certains états, particulièrement ceux en développement. Pour ces pays, la mer, par les multiples possibilités qu'elle offre, parce qu'elle est nourricière et contient des matières premières, se présente comme une véritable donne économique et donc un moyen de développement. De ce fait, ils vont œuvrer pour un nouveau système juridique qui tienne compte de leurs intérêts. Les normes qui vont en résulter, notamment la convention de 1982 sur le droit de la mer, traduisent dans une large mesure les préoccupations sus-évoquées et s'inscrivent des lors dans la dynamique d'un droit international du développement.