Mesure de déformations par extensométrie optique diffractive
Auteur / Autrice : | Nadia Orchampt |
Direction : | Jean-François Jullien |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie Civil et Sciences de l'Habitat |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LBS – Laboratoire des Bétons et Structures (Lyon, INSA1969-1997) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
A l'ère de l'automatisme et du traitement du signal, les méthodes de mesure d'extensométrie optique connaissent un regain d'intérêt, car de nouvelles potentialités s'ouvrent a elles. Parmi ces méthodes, celle que nous développons est fondée sur le principe connu de la diffraction. Notre objectif est de réaliser un prototype destine essentiellement a des applications industrielles. La mesure de déformations de surface, consiste à analyser les figures de diffraction, obtenues par projection d'un faisceau laser sur un réseau de traits inhérent à la structure. Entre deux états de sollicitation, la variation du pas du réseau est, d'une part liée a celle de la distance entre deux taches de même ordre de diffraction, et d'autre part a la composante de déformation dans la direction perpendiculaire a celle du réseau. Cette méthode revient à une mesure très précise de la distance entre deux taches. Pour cela, deux dispositifs sont mis au point: le premier, du domaine du laboratoire, est fonde sur l'utilisation de cellules photosensibles, permettant de localiser le centre lumineux de chaque tache ; le second, destine aux mesures sur site industriel, repose sur la conjugaison de la photographie et de l'analyse d'images. Ces deux dispositifs sont valides par des essais simples de laboratoire (flexion circulaire et traction unidirectionnelle sur barreau). Le dispositif pré-industriel est applique a deux essais en vraie grandeur: un réservoir sous pression interne, et un tube mince sous chargement thermomécanique cyclique. Cette méthode, très simple sur le principe, constitue un complément intéressant pour l'extensométrie classique. En effet, de par les qualités que lui confère son appartenance aux méthodes optiques (mesure à distance, sans contact, etc. ), elle permet des mesures dans des ambiances thermiques sévères et à long terme, sans perturber la structure.