Mise au point d'un élastomère destine à l’amélioration de la tenue à l'impact de réseaux polyester insaturés
Auteur / Autrice : | Laurent Suspene |
Direction : | Jean-Pierre Pascault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des matériaux - Matériaux Macromoléculaires et Composites |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LMM - Laboratoire des Matériaux Macromoléculaires (Lyon; INSA ; 1962-1998) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'amélioration de la tenue à l'impact des polymères thermodurcissables passe très souvent par l'introduction d'élastomère dans la formulation. Initialement, le mélange est constitué d'oligomères, la morphologie et les propriétés finales du matériau dépendent alors de la compétition entre la thermodynamique du système et la cinétique de formation du réseau. Nous avons choisi d'étudier le renforcement aux chocs de résines polyester composées d'un prépolymère polyester insaturé dissout dans le styrène, par l'adjonction d'un élastomère. Les fenêtres de miscibilité sont très étroites et la plupart du temps les systèmes étudiés ne sont pas miscibles. Les diagrammes de phases ont été obtenus à 27° C, ils montrent que la polymolécularité des constituants, notamment celle de l'oligomère UP conduit à des phénomènes de fractionnement pour les forts taux de solvant. La tension interfaciale de ces mélanges est mesurée par l'intermédiaire de différentes techniques et on montre qu'elle varie avec le paramètre d'interaction. En jouant sur la nature de l'élastomère, de ses fins de chaînes ou en préparant des copolymères à blocs, on peut abaisser la tension interfaciale afin d'obtenir une émulsion stable évitant toute sédimentation. En aval de ces travaux, des corrélations ont été établies liant la tension interfaciale, la taille des particules élastomères et la tenue à l'impact du matériau.