Dormance et débourrement des bourgeons de peuplier (Populus trichocarpa x Populus deltoi͏̈des cv Raspalje) : variations glucidiques et protéiques dans les différentes parties du bourgeon axillaire et dans la zone d'insertion sur la tige-mère, possibilités d'échanges entre ces différentes parties
Auteur / Autrice : | Nadia Raposo |
Direction : | Fernand Barnoud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie. Physiologie végétale |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Université Joseph Fourier (Grenoble, Isère, France ; 1971-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études nucléaires (Grenoble ; 1956-2006) |
Mots clés
Résumé
Cette étude a été réalisée sur le bourgeon de peuplier au cours de différentes phases du cycle végétatif : entrée en dormance, dormance profonde, post-dormance et débourrement. Elle concerne l'évolution des principaux sucres solubles (saccharose, glucose, fructose, raffinose), de l'amidon et des protéines totales dans les différentes parties du bourgeon et dans sa zone d'insertion sur la tige-mère au cours de ces différentes phases. Elle prend en considération les données climatiques et met l'accent sur les échanges possible entre les différentes parties analysées. L’entrée en dormance se caractérise d'abord par une diminution progressive des glucides qui reste cependant soumise aux variations thermiques. Par contre, les protéines augmentent dans ce qui sera le futur rameau. Pendant cette période un suivi morphologique des boutures a un nud met en évidence une diminution progressive (jusqu'à disparition) des potentialités à la reprise du bourgeon. Cette phase se caractérise ensuite, avec la chute de feuilles, par un regain provisoire de ces potentialités et par une augmentation des glucides. La dormance profonde, marquée par la non-reprise des boutures, se caractérise par de très faibles variations glucidiques et protéiques. Cette période est de courte durée, environ 20 jours. La post-dormance présente de fortes variations dans les teneurs en glucides et protéines totaux. C'est pendant cette période que les taux de raffinose sont les plus élevés. Les boutures a un nud (mises dans des conditions favorables) peuvent se développer. Les températures influent à nouveau sur les teneurs en sucres. Pendant le débourrement une diminution des glucides et des protéines dans les parties pérennes est analysée. Un flux important de saccharose mis également en évidence par l'utilisation d'un traceur radioactif, le saccharose #1#4c vers les feuilles et le primordium foliaire est enregistré.